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Du fentanyl dans son urine à l’insu de son plein gré


Suite à la recrudescence d’overdoses mortelles observée en Europe et en Amérique du Nord et à la mise en évidence du rôle joué par le fentanyl dans cette recrudescence, des chercheurs canadiens ont estimé la prévalence de l’exposition au fentanyl, telle que mesurée par un test de dépistage urinaire (TDU), auprès d’un échantillon composé de 669 usagers de drogues.

Le TDU s’est révélé positif au fentanyl pour 15% de l’échantillon. Dans ce sous-échantillon, les femmes, les jeunes, les usagers de drogues par injection (UDI), les usagers testés positifs aux opioïdes ou aux stimulants et ceux ayant fait une overdose non mortelle étaient surreprésentés, tandis que les usagers testés positifs au cannabis étaient sous-représentés.

Pris dans leur ensemble, les résultats suggèrent que l’exposition au fentanyl est en grande partie attribuable à la consommation d’héroïne coupée au fentanyl et, dans une moindre mesure, à la consommation de stimulants (e.g., cocaïne) coupée au fentanyl.

De là à lancer un appel pour que les acteurs de la promotion de la santé ciblent plus et mieux les populations les plus vulnérables à l’exposition au fentanyl (e.g., jeunes UDI, usagers consommant opioïdes et stimulants) et pour améliorer l’accès à des traitements antagonistes (e.g., Naloxone), il n’y a qu’un pas que les auteur.e.s de cette étude franchissent allègrement.

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